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Les mots utilisés sur un site web comme facteur de prédiction de la croissance d'une entreprise

Graydon et les scientifiques de JADS montrent que les mots utilisés sur les sites internet des entreprises peuvent également prédire leur croissance

ANVERS, 14 décembre 2018 - Le texte d'un site web d'une entreprise aide à prédire la croissance. Les scientifiques néerlandais de la Jheronimus Academy of Data Science (JADS) sont arrivés à cette conclusion suite à leurs recherches sur l'ADN de la croissance des entreprises. L'étude s'est penchée sur des combinaisons de recherches spécifiques de mots sur les sites web de milliers de PME et sur une corrélation avec leur croissance. Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé les données et les connaissances de Graydon, spécialiste en informations commerciales.

« Nous avons examiné un ensemble de mots qui parlent de la qualité, l'orientation client et l'ouverture d'esprit d'une entreprise », explique Dr. Daan Kolkman de la JADS. « Avec l'aide du Natural Language Processing, nous avons pu constater que ces mots peuvent contribuer à prévoir la croissance de ces entreprises. » Pour cette recherche scientifique, Graydon a mis à disposition de la JADS des informations commerciales et des sites web de plus de 165 000 entreprises. Les données de plus de 8 000 entreprises répondaient aux critères de la recherche.

Les chercheurs de la JADS ont examiné des mots spécifiques dans un certain nombre de catégories. L'entreprise est-elle tournée vers l'intérieur ou vers l'extérieur ? À quel point une entreprise est-elle novatrice et innovante ? L'entreprise est-elle orientée client ? L'entreprise est-elle en mesure de s'imposer face à la concurrence ? Les textes non structurés sur les sites des entreprises concernées ont été traités par le Natural Language Processing transformés en données qu'un ordinateur peut utiliser pour faire des calculs. Le Machine Learning a ensuite été utilisé pour étudier la relation entre la croissance des entreprises et, entre autres choses, les textes sur leur sites internet.

« Nous sommes agréablement surpris par les résultats de cette étude », déclare Eric Van den Broele, Senior Manager Research and Development chez Graydon. « Cela montre que l'ADN de la croissance se manifeste sous de nombreuses facettes. » Les résultats de cette recherche ne sont pas encore inclus dans les modèles de notation de Graydon ; il reste à voir comment ces résultats peuvent être appliqués à un plus grand nombre d'entreprises.

Le Machine Learning comme outil de prédiction de la croissance

Grâce à cette étude, les charcheurs de la JADS ont démontré scientifiquement qu'il est possible d'obtenir de meilleurs résultats avec le Machine Learning qu'avec des techniques plus traditionenelles, pour prédire la croissance économique. Avec le Machine Learning, ce n'est pas l'être humain, mais l'ordinateur qui étudie les relations entre les différentes valeurs. Graydon, spécialiste des informations commerciales, utilise déjà partiellement cette technique pour créer de nouveaux modèles de notation. « La valeur prédictive du Machine Learning a déjà fait ses preuves, mais il est bon de voir désormais qu'il existe une base scientifique pour cela », constate Rob Veneboer, COO de Graydon. « Grâce à la coopération du monde des affaires et de la science, nous parvenons à des idées novatrices. »

Pour l'étude de la JADS, Graydon a mis à disposition les données commerciales et les connaissances de ses propres analystes. « Grâce à la qualité des données et à leur expertise, nous avons pu obtenir d'excellents résultats de recherche en seulement un an. Les premiers résultats de l'étude seront publiés prochainement, tandis que d'autres nous poussent à poursuivre la recherche », déclare le Prof. Arjen van Witteloostuijn de la JADS.

Il y aura aussi donc une suite, car d'autres étudiants ont d'ores et déjà pris contact avec Graydon pour répondre à de nouvelles questions de recherche. Veneboer : « C'est toujours fascinant de voir tout ce que l'on peut tirer des données. Que nous puissions les utiliser directement est moins important. Nous voulons surtout que les Pays-Bas et la Belgique soient des terres fertiles pour accroître l'expertise de nos futurs analystes. Non seulement nous en profiterons, mais notre économie aussi. » 

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