Libérez des capitaux grâce à une bonne gestion des stocks
Retour au sommaire
blog

8% des entreprises sont toujours en défaut de paiement

Les développements technologiques des dernières années ont mis le monde des entreprises sens dessus dessous. L’administration, surtout, a vu son environnement totalement bouleversé. Bics, papier, classeurs et archives, tout a été échangé en deux temps trois mouvements contre des PC, des ordinateurs portables, des bases de données et des smartphones. L’environnement poussiéreux du bureau a cédé la place à des clean desks. L’arrivée des big data, le flux incessant d'informations, a considérablement élargi la tâche du credit manager.

Et comme l’accès à des millions de données est très largement ouvert, il revient au credit manager de sélectionner soigneusement les données, de les ordonner et surtout de les communiquer. Les big data sont des données non structurées qui, après filtrage, vérification et classement, fournissent de nouvelles perspectives, explique Marleen Miechielsen, senior manager training chez Graydon.

D’où la relation renforcée entre le credit manager et le service de vente. Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont sombré dans le rouge. Dans de nombreux cas, elles ont largement dépassé leurs délais de paiement.  Aujourd’hui ça va un peu mieux, mais dans le fin fond des statistiques, il reste encore beaucoup d’entreprises qui paient mal, et qui laissent traîner leurs factures à payer pendant des mois souvent.

Une étude récente de Graydon révèle qu'actuellement, 64% des factures sont payées dans les délais prescrits. Ce qui signifie aussi que 36% des factures ne sont pas payées aux dates fixées. 8% des entrepreneurs sont même de véritables mauvais payeurs, qui ne sont toujours pas manifestés au bout de trois mois.

Certains secteurs demandent plus d’attention

Le rôle du credit manager est de détecter et de dresser la liste des mauvais payeurs. De signaler dans quels secteurs il y a lieu de prêter particulièrement attention au comportement de paiement des clients.  Une entreprise qui livre régulièrement à des grossistes en accessoires de mode, par exemple, doit réaliser qu'elle encourt toujours un gros risque de devoir attendre longtemps son argent aujourd'hui. 76% des factures des grossistes en accessoires de mode ne sont pas payées après la date d'échéance officielle.

Le credit manager envoie des signaux

Le credit manager envoie au service de vente de son entreprise des signaux audibles  qui doivent activer des clignotants pour les clients concernés. Si le service de vente laisse aller les clients habituels trop loin, il prend le risque d’entraîner toute l’entreprise dans une aventure très dangereuse. Les clients qui dépassent régulièrement leurs délais de paiement, mettent une véritable hypothèque sur leurs fournisseurs. C’est au credit manager d'intervenir à temps et de freiner le service de vente, souvent trop enthousiaste. Mieux vaut bloquer à temps une commande intéressante que de se retrouver avec des factures qui ne seront quand même pas payées.

Les PME doivent faire particulièrement attention

Les PME doivent faire particulièrement attention Comme leur portefeuille de clients est souvent limité, les paiements en souffrance pèsent plus lourd sur leur bilan financier que sur celui des grandes entreprises. Celles-là peuvent facilement supporter les revers. Une petite entreprise qui a trois ou quatre clients, rencontre vite des problèmes quand l’un d’eux est un mauvais payeur patenté. La réserve financière d’une petite entreprise est généralement limitée. Les PME manifestent souvent beaucoup de bonne volonté vis-à-vis de leurs clients fidèles, mais avant même de s’en rendre compte, elles sont entraînées dans le gouffre. Un credit management actif peut les en préserver.

Télécharger l’étude complète du comportement de paiement, avec tous les chiffres et statistiques:

Etude de comportement de paiement au premier semestre 2014

Publications similaires