Studiedag: "Wanneer dreigt een onderneming in moeilijkheden te geraken?
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Un long chemin reste à parcourir dans la lutte européenne contre la corruption

Quatre entreprises sur dix citent la corruption comme étant un obstacle pour les affaires en Europe. La corruption coûte environ 120 milliards d’euros par an à l’économie européenne. C’est ce que révèle le premier rapport anti-corruption de la Commission européenne. Malgré toutes les lois déjà en vigueur, les 28 états-membres ont encore du chemin à faire dans la lutte contre la corruption.

La corruption, un problème européen

La corruption reste un problème en Europe. Trois-quarts des entreprises en Europe estiment que la corruption est largement répandue dans leur propre pays, comme l’indique l’enquête de l’eurobaromètre. Les entreprises en Grèce (99%), en Espagne et en Italie (97%) sont les plus convaincues de la prévalence de la corruption. Près de la moitié s’accordent sur le fait que les connexions politiques sont indispensables pour réussir en affaires. Les entreprises de construction (79%), de télécom, et IT surtout (62%) estiment qu’il y a de la corruption dans leur pays.

Pourtant ‘seulement’ 43% des entreprises européennes considèrent que la corruption est un problème pour les affaires. Privilégier les amis et la famille dans les affaires ou les institutions publiques (43%), la fraude fiscale ou le défaut de paiement de la TVA (42%) sont les pratiques de corruption les plus fréquentes. Ces 12 derniers mois, des pots-de-vin ont été demandés à quelque 4% des entrepreneurs européens.

Chiffres belges

Selon le rapport d’enquête, 67% des Belges pensent que la corruption est largement répandue dans notre pays. Bien que ce pourcentage se situe sous la moyenne européenne (76%), il reste cependant élevé. 38% des entrepreneurs interrogés considèrent que la corruption est un problème dans les affaires en Belgique. Des pots-de-vin ont été demandés à 3% seulement des entreprises en Belgique.

Recommandations pour la Belgique

La Belgique dispose d’un cadre pour lutter contre la corruption, mais elle pourrait en faire davantage. Il y a un risque actuellement que la corruption ne fasse pas l’objet d’une approche systématique, en raison des différentes compétences aux niveaux régional et fédéral. C’est pourquoi la Commission européenne propose d’introduire des règles éthiques pour tous les fonctionnaires nommés et élus à l’échelon fédéral, régional et local.

La Belgique doit également adapter son appareil judiciaire pour éviter que les affaires de corruption ne deviennent prescrites. En ce qui concerne le financement des partis politiques, la Commission formule également une recommandation pour étendre la loi de lutte contre la corruption aux partis qui ne reçoivent pas de subsides fédéraux.

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