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Secteur : horeca

Le mot horeca est une contraction de hôtel, restaurant et café et fait référence à toutes les activités qui s’y rapportent. Cette page sur l’horeca présente quelques chiffres clés et apporte des éclaircissements les concernant.

Les Belges ont la réputation d’être de bons vivants qui apprécient un bon verre et un délicieux repas. Dès lors, le secteur horeca nous tient à cœur. Nous pouvons être fiers de la diversité de nos établissements horeca : ils vont du restaurant étoilé de qualité à la brasserie chaleureuse en passant par d’agréables bistrots. Du cher au bon marché, du stylé au décontracté. Les Belges trouvent toujours leur bonheur.

Sur cette page, Graydon fournit des données concernant les entreprises débutantes, les faillites, les pertes d’emploi et le comportement de paiement.

D’autres résultats proviennent du Foodservice Barometer® de la Foodservice Alliance. Le Foodservice Barometer® est une enquête représentative menée en continu parmi 12.000 Belges interrogés sur leur consommation hors du domicile et le lieu de cette consommation. Cette enquête existe déjà depuis 2008, ce qui permet de détecter les évolutions dans le temps et de prévoir les futurs comportements des consommateurs.

Secteur : horeca

Entreprises débutantes

Attention : comme les chiffres des nouvelles entreprises débutantes nous parviennent au compte-gouttes, ils fluctuent chaque mois. Ce n’est qu’après deux ou trois mois que l’on peut considérer les chiffres des entreprises débutantes comme corrects à plus de 90 %.

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Faillites

Faillites - principaux secteurs (tendances fédérales)

 

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En 2015, le nombre de faillites dans notre pays a diminué de 6,05 % par rapport à l’année précédente (10.605 contre 11.289). Après que le secteur de la construction ait pris la tête de ce classement peu enviable en 2014, l’horeca est de nouveau le secteur connaissant le plus de faillites en 2015.

À lui seul, le secteur de l’horeca a compté 1.914 faillites, soit 18 % du nombre total d’entreprises qui ont mis la clé sous le paillasson en 2015. Cela représente une baisse de -4,16 % par rapport à 2014, mais le nombre d’établissements horeca faillis reste particulièrement élevé. À titre de comparaison, dans le commerce de gros, le nombre de faillites a chuté de -16,7 % et un secteur sensible aux faillites comme le secteur de la construction peut lui se targuer d’une baisse de -8,25 %.

Faillites dans l’horeca (tendances régionales)

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Si l’on décompose les faillites dans l’horeca par région, on observe des différences importantes. C’est en Wallonie que la chute est la plus prononcée, puisque le nombre de faillites en 2015 a reculé de -7,6 % par rapport à 2014. En Flandre, nous avons noté une baisse de -3,7 %, alors qu’à Bruxelles le nombre de faillites a légèrement augmenté avec +0,6 %.

Sous-secteurs de l’horeca

Part des secteurs (NACE-5) dans le nombre de faillites pour la période 2014-2015 (top 10)

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Si l’on va plus loin dans l’examen des chiffres, jusqu’au niveau NACE-5, il apparaît que dans le top 10 des sous-secteurs les plus « sensibles à la faillite », le top 3 est entièrement composé d’activités liées à l’horeca.

On observe le nombre le plus élevé de faillites dans les catégories :

  1. Cafés et bars
  2. Restauration à service complet
  3. Restauration à service restreint

Pertes d’emploi potentielles dans l’horeca

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Étant donné la légère baisse du nombre de faillites dans l’horeca, les pertes d’emploi potentielles occasionnées par une faillite ont également connu un recul. En 2015, 3.221 emplois ont disparu dans l’horeca, soit -6,7 % de moins que l’année précédente.

Un point positif, bien sûr, mais si l’on examine les pertes d’emploi de tous les secteurs, on note que l’année dernière, le nombre d’emplois perdus en raison de la faillite de l’employeur a baissé de 11,7 %. On voit donc que les pertes d’emploi dans l’horeca ont moins reculé que dans d’autres secteurs. Voyez les résultats pour les secteurs commerce de gros et transport : en 2015, les pertes d’emploi ont chuté respectivement de 26 % et 22 %.

Comportement de paiement dans l’horeca

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Les dernières statistiques montrent que l’horeca reste sérieusement à la traîne du point de vue du comportement de paiement. Dans la catégorie « Services de restauration et débits de boissons », à peine 48 % des factures sont payées à temps. En d’autres termes, plus de la moitié des factures est payée avec du retard. La catégorie « Hébergement » obtient des résultats un peu meilleurs : en moyenne, 65 % des factures sont payées à temps.

À titre de comparaison, dans l’ensemble de la population économique belge, 7 factures sur 10 sont payées à temps en moyenne.

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Analyse sectorielle du comportement de paiement dans l’horeca

En vue de représenter l’évolution des paiements par secteur, nous répartissons les expériences de paiement en catégories temporelles avant ou après l’échéance. Les graphiques ci-dessous illustrent les pourcentages de factures payées dans une catégorie temporelle (par exemple : entre 31 et 60 jours). Ceux-ci sont ensuite convertis en un score sectoriel allant de 0 à 10. Le score le plus élevé, 10, correspond à un comportement de paiement parfait, 0 étant le score représentant un comportement de paiement désastreux. Tous les paiements sont assortis d’une surpondération correspondant à l’importance du retard.

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Concernant l’étude sur le comportement de paiement

Graydon Belgium récolte systématiquement et quotidiennement les listings « aging ». Des milliers d’entreprises communiquent la manière dont elles sont payées par leurs clients (selon les conditions convenues ou hors délai et dans quelle mesure hors délai). Les ordinateurs de Graydon lient cette information à chaque entreprise individuelle, de sorte que le comportement de paiement précis de chaque entreprise, asbl ou organisme public est mesuré.

Ces données actuelles, que nous récoltons depuis 1984, complètent parfaitement les informations disponibles dans les comptes annuels (vieilles d’au moins sept mois, par définition), par exemple. Leur traitement permet d’établir l’évolution des paiements de chaque entreprise et donne donc un aperçu immédiat de l’évolution des liquidités à court terme et de l’état de la trésorerie.

Téléchargez l’étude la plus récente sur le comportement de paiement :

Étude comportement de paiement Q3 2015

Total pour l’horeca en Belgique

Les chiffres ci-dessous portent sur l’évolution du nombre de visites à des outlets foodservice au cours du dernier trimestre (trimestre 4 2015) et sur les dépenses que les consommateurs y ont réalisées.

Par outlets foodservice, on entend tous les établissements qui servent des repas et/ou des boissons hors du domicile. Les sous-canaux suivants font partie du canal foodservice (mesuré au moyen du Foodservice Barometer®) :

  • horeca
  • catering
  • ‘impuls’

Le chiffre d’affaires (dépenses des consommateurs) du foodservice a progressé de 1,3 % le trimestre dernier, et le nombre de visites de 2,8 %.

Horeca

Les hôtels, les restaurants, les brasseries, les friteries, les sandwicheries, les fastfoods, les cafés, les parcs d’attraction, les musées… composent le canal horeca du Foodservice Barometer®.

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Évolution du nombre de visites

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Évolution des dépenses du consommateur

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Au cours du dernier trimestre 2015, Bruxelles a perdu quasi 10 % de son chiffre d’affaires par rapport à la même période l’année précédente, en raison de la menace terroriste. Malgré ce chiffre négatif, les chiffres totaux pour la Belgique restent positifs au final.

Cette croissance est principalement à mettre à l’actif de conditions climatiques favorables et d’une période hivernale particulièrement douce. Elles ont poussé les consommateurs à sortir de manière plus intensive, ce qui a eu une influence positive sur les dépenses et le nombre de visites dans des établissements horeca. Par ailleurs, la confiance des consommateurs reste relativement élevée. Cela signifie que l’on dépense de nouveau davantage dans l’horeca belge.

Le secteur est très dubitatif quant à l’arrivée de la nouvelle caisse enregistreuse certifiée. Pourtant, on s’attend à ce que cette mesure fédérale n’ait qu’un impact limité sur le comportement du consommateur. Sauf si les entrepreneurs décident en nombre d’augmenter le prix de leurs menus à court terme. Une étude de la Foodservice Alliance a déjà montré que le prix des menus était déjà à son maximum par rapport au pouvoir d’achat des consommateurs. Si l’horeca les accroissait encore, cela nuirait particulièrement à l’image et à l’attractivité des restaurants.

Catering

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Évolution du nombre de visites

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Évolution des dépenses du consommateur

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Les employés ont retrouvé le chemin des restaurants d’entreprise. Dans ces restaurants, les grands buffets et les longues files d’attente pour des plats traditionnels laissent de plus en plus la place à des coins sandwichs et à des salad bars. Cette tendance renforce intensément l’attractivité des établissements de catering au travail.

Impuls

Le canal « impuls » est le canal de foodservice où les consommateurs ne vont pas spécifiquement au départ pour manger ou pour boire, mais où ils vont pour d’autres raisons. Par exemple, parce qu’ils font du shopping dans un magasin de meubles ou parce qu’ils voyagent et s’arrêtent dans une station service, etc.

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Évolution du nombre de visites

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Évolution dépenses du consommateur

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Conclusion

Faire des affaires avec l’horeca est une entreprise risquée ; il est donc essentiel de récolter des informations avant d’accorder un crédit. Les marges étant faibles, il faut un chiffre d’affaires élevé pour les récupérer. Mieux vaut se concentrer sur des clients et des prospects solvables, pour s’assurer un portefeuille de clients stable.

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